06/10/1455 Chapitre de la Licorne - Les Arrivées

Rose Délicate Nombre de messages : 1121 Date d'inscription : 01/05/2006

thierry54270 a écrit:: Bonjour a toi Nith, heureux de te revoir, oui notre voyage s'est bien passé, un peu long, mais on ne compte pas le temps de chevauchée pour venir a un chapitre de la licorne.
Je te présente mon fils Alban, un futur licorneux enfin j'espère
Je n'ai encore vu personne du conseil sais tu si ils sont déja arrivés?

Rose Délicate Nombre de messages : 1121 Date d'inscription : 01/05/2006

nith a écrit:: Alors bonjour, messire Alban. Ravi de faire votre connaissance. Vous venez voir ici ce qui vous attend plus tard, lorsque vous nous rejoindrez? A moins que ce soit pour regarder votre père jouter, et ainsi prendre quelques notes avant que ce ne soit votre tour de participer à ce genre de rencontre?

Nith se demanda si quelque chose était prévu pour les jeunes nobles, il doutait que les festins et les exploits au combat passionnerait la jeune génération...

Désolé, messire Thierry, pour l'instant, aucun membre du Haut Conseil n'est encore arrivé. Maistre Guillaume est occupé, il nous a déjà prévenu qu'il risquait d'être un peu en retard. Mais les autres membres ne devraient plus tarder maintenant...

Bien, permettez moi de prendre congé, je doit retourner à ma ronde. Je vous souhaites de passer un bon moment parmi nous, messire Thierry, messire Alban, et bonne chance pour le Pas d'Armes!

Sur ce, Nith reprit son inspection des lieux...

Rose Délicate Nombre de messages : 1121 Date d'inscription : 01/05/2006

kirah a écrit:: Visage fermé, jours de combats à venir,
Une femme, seule, revient chez elle,
Tabards connus, d'autres moins,
Regard lointain, souvenir d'une belle

La voici donc, qui se retrouve en Normandie,
Normandie, terre de rire et de déni,
terre patrie, terre honnie parfois,
Terre chérie avant tout.

Ce pas d'armes, au nom d'une autre, d'un Ordre elle défendra,
Pour l'honneur avant tout, pour la renommée certainement pas.

Un peu hagarde, elle cherche, celles... ceux....
A t elle eu raison de venir ?
Honorera-t-elle la confiance mise en elle ?
Cela, nul ne peut le savoir.

Un pas d'armes, un chapitre, un autre devoir encore,
Le devoir, encore et toujours,
Pourquoi ne pas fuir une fois ?
Non, la mémoire avant tout,
le respect encore plus.
La tete haute, affronter tant et plus,
Ne pas faillir, et encore tenir.
Ne rien montrer, non pas ici, pas en ces lieux...

Peut etre ensuite, un ciel étoilé retrouver et partager,
Avec le seul qui depuis loin l'a fait sourire,
Dans ses bras, trouver refuge,
Confiance et assurance retrouver également...

Mais l'heure est à l'accueil,
Sourire appliquer,
Protocole respecter

Rose Délicate Nombre de messages : 1121 Date d'inscription : 01/05/2006

Daresha a écrit:: Esquissant un sourire charmeur à l'Errante, le jeune Vicomte répond à sa révérence avec autant de maladresse que la derniere fois ou ils se sont rencontrés. Mais il reste fier de lui. Toujours séduire, il doit avoir ça dans le sang. Il doit... Il a ça dans le sang. Digne fils de son père. Il serait bien resté à taper la discut' avec la jeune Licorneuse mais sa mère semble en avoir décidé autrement.
La Comtesse sert la main de son fils, sans trop la serrer toutefois, mais juste de quoi éviter qu'il n'ai pas la bonne idée de s'échapper. Parce que mine de rien, ça doit lui trotter dans la tête avec certitude. Mais elle ne se sent guère le courage de courire à travers toute la forteresse pour chercher le Vicomte. Il ne satisfera donc sa curiosité que sous la bienveillance étroite de ma mère. En espérant qu'Aristote et que le Destin n'en aient pas décidé autrement.

Remerciant rapidemment Zelina qui est déjà rappelée par les arrivées massives, la Comtesse s'éloigne à l'intérieur, parce qu'il ne sert à rien de camper inutilement à l'entrée. Voila donc tout ce beau monde qui se rend à l'emplacement où leurs tentes vont etre montées et leur affaires déposées. Ce n'est pas dur à trouver, l'oriflamme de Delle se repere de loin tandis que les hommes qui les ont escorté s'affairent deja. Regardant le tissu danser au fil de la musique silencieuse d'une bise légere, elle ressent un léger pincement au coeur. Même si elle a accepté sa disparition, au fond, elle aurait aimé voir leurs armes flotter comme celles de leur ami. Elle aurait aimé qu'ils se retrouvent en famille enfin. Elle aurait aimé qu'il soit encore là parce que Ryes c'est lui qui aurait du l'y emmener. La Chevalerie c'est lui qui aurait du l'apprendre à leur fils. Maudite destinée, maudits Comtois. Elle l'aimait cet homme qui pratique l'amour à sa manière brusque et bourrue. Son âme est triste, mais son esprit se tourne vers Lui. Etrange sensation d'apaisement et son coeur se met a bruler. Sentiment de culpabilité - infondée -, qu'il lui plait pourtant de ressentir. Peut etre que... Peut etre que rien du tout.
L'heure n'est pas à cela, mais à la déambulation dans le camp à la recherche pourquoi pas de visages connus..

Rose Délicate Nombre de messages : 1121 Date d'inscription : 01/05/2006

Luthifer 'coutejamais a écrit:: Le convoi aux armes de Delle contenait une surprise. Pas bien grande. Pas bien forte. Mais maline, grande tronche, aux mains aussi agiles que la langue. Bientôt une pige qu'il a croisé la route d'une blonde bizarre. Bientôt une pige qu'il trainait dans ses basques quand elle était à Paname. Bientôt cinq... Comment qu'elle dit déjà la daronne? Elle a dit de plus dire les marqués, c'était pas kitch. Euuuuuuuh, chic. Mois. Ah ouais voilà mois. Cinq mois qu'il était collé à ses fesses autant qu'une tique au cul d'un chien.
'reusement, elle pue pas elle. Pas un clebs, elle. Au contraire, un parfum de fleur bien mimi pour le pif.

Oula, t'rêvassais Luthi! Remets toi! Le chariot où son gamin était assis s'arrête. Mouarf, c'est tout vert ce bled! Y'a pas la queue d'un bouge? Alerte! La copine de la daronne se ramène!
Vite, vite, planquer les cartons sinon les sirènes vont encore lui nettoyer les esgourdes! 'core qu'il avait évité les découvertes des exploits dans le plat pays moche de là-haut.

- Eh! Eh Dar... Euh Maîtresse! Céquilamignonnelàbasquiprendtoncanasson? Mais attend, t'barre pas!! Répond moi Dedju!!
- Daresha, attend une seconde s'il te plait... Luthi bor... De... Raaaaaaaaa arrête de jurer, j'arrive pas à m'en empêcher après!! Ce n'est pas une mignonne, c'est une dame membre de l'Ordre de la Licorne et elle s'appelle Zalina pourquoi? Et ar-ti-cu-le bon sang!! Il va me rendre dingue... Luthi?!? Où tu vas?

Pas la peine d'insister, ses jambons sont déjà en action. Zalina. Ca sonne drôlement bien dis donc. Hop hop hop!! Un baquet de flotte pour les bestiaux qui, en fait, servira de mirante.
Mais mais mais c'est quoi cte touche? C'est quoi ce souk dans tes tifs? raclure de raclure de vent de canasson! T'as l'air de rien maintenant!! Vite vite, engluer le tout de *sluuuuuuuuurp* salive pour le plaquer à la mode des bourges coincés du balai du coin. Tirer sur la liquette. T'es chiée Daronne, l'est trop courte ta truc là!!
Comment qu'elle a dit d'jà? Ah ouais, Zalina. Zalina. Ca sonne aussi bien que Daresha. Sauf qu'au moins, elle, elle était jeune. Nan parce qu'elle est plutôt bien gaulée la copine, y'a de quoi se rincer l'oeil sans conteste mais la Zalina, elle a fait tout chaud au toquant. Faut qu'il lui parle...

Se glisser entre les trucs bizarres. Hop hop hop, piquer un fleurant sur une tab' du souper et vite vite, activer à nouveau les jambons pour la rattraper.
Qu'est-ce qu'elle peut bien trouver à ces grands machins de monture? Faut en trainer tout un paquet, pourquoi qu'elle s'y colle? Elle se fait suer à ce point dans sa vie?

Hem hem. Eh Za... Euh... Nan... Rougis pas Luthi, rougis pas ou t'es foutu. Dâme Zalina, l'enchanté est pour moi de croiser vot'belle route. Tu prendriez ces maigres présents en offrande de mâ présence près de vous? J'ai un beau poney en plus.

Gonfler le torse pour pas être si petit. Doubler le menton pour faire comme les vieux croûlants croiser qui apparemment savent draguer les jeunettes. A Paname en tout cas. Et mettre en avant son propre canasson pour l'impression. Y'a pas, il craque complétement pour ce regard qu'il voudrait encore voir.

Rose Délicate Nombre de messages : 1121 Date d'inscription : 01/05/2006

Guillaume_de_Jeneffe a écrit:: Pressé, comme souvent, pour ne pas dire comme toujours. Un parchemin scellé, une minute laissée à la copie d'un scribe, qu'il scellerait plus tard, un pigeon envoyé, et une bière avalée, le baron prit la route pédestre de l'entrée du campement. L'épée courte au flanc, la médaille de la licorne au cou, le pourpoint azur, la cape de l'ordre, Guillaume tentait de prendre un peu de calme avant que de retourner dans les troubles du présent. Apercevant le travail de ses frères, il se dissimula quelque temps afin de les observer. Non, qu'il doute de leurs qualités, mais sa curiosité venait de prendre l'avantage sur sa réserve habituelle. Souriant de ce petit jeu personnel, il attendit queque peu avant que de se présenter à l'entrée, souriant, comme si de rien n'était alors que bien des choses encombait son esprit...

- Le bonjour nobles gens, me laisseriez-vous entrer?

Rose Délicate Nombre de messages : 1121 Date d'inscription : 01/05/2006

Clémence.de.lEpine a écrit:: Clémence se tenait là, près de sa mère, les yeux grands ouvert sur tout ce qui l'environnait, tenant à capter chaque mouvement de chaque personne, impressionnée tant par le nombre de personnes présentes que par l'effervescence générale.

Il y en avait partout, et tant de choses à voir, que bientôt Clémence ne sut plus où donner de la tête. Quelques mois auparavant elle s'en serait retrouvée la bouche aussi grande ouverte que ses prunelles, mais elle avait grandi, et désormais elle se montrait moins infantile et plus réfléchie. Elle se contentait d'observer et de garder siennes ses pensées, s'efforçant de rester de marbre face à tant de nouveautés.

Car aussi loin qu'elle se souvenait, elle n'avait encore jamais été en présence de tant d'inconnus.

Mais elle était heureuse d'être là, heureuse de sortir de la monotonie que la vie à l'Epine commençait à lui inspirer. Et puis, son père allait jouter. Jouter...Qu'est ce que c'était, elle n'en savait fichtre rien, elle n'avait encore jamais eu l'occasion de l'apprendre. Mais c'était apparemment quelque chose de très divertissant, et son père allait y participer. Clémence le regarda de loin avec fierté. C'était sans nul doute lui le plus fort et le plus capable.

Elle sourit au monsieur qui se présenta sous le nom de Nith et qui vint adresser quelques politesses à sa mère. Clémence corrigea alors ses pensées en entendant qu'il ne s'agissait là pas de joutes, mais d'un Pas d'Arme. Quelle était la différence, elle ne le savait pas davantage...

Tendant un sourire réjoui vers sa mère elle reporta ensuite son attention sur les nouveaux arrivants, et sur les autres aussi, cela s'entendait...Quelle chance elle avait, d'être là !

Rose Délicate Nombre de messages : 1121 Date d'inscription : 01/05/2006

coco_the_killer a écrit:: Ryes enfin... Le but de son voyage était à portée de main, ou plutot, à portée de sabots puisqu'il était porté par son cheval. Il ne savait guèrele nom de celui qu'il avait pris... il ne s'attachait pas à ces animaux. Trop mourraient à la guerre et il y avait assez d'hommes à pleurer.

Le reste de la délégation templière viendrait après... Depuis son attaque, il préférait voyager seul, ce qui était assez paradoxal compte tenu des risques croissants d'attaque. Attitude suicidaire ? Moyen d'évacuer son stress ? Lui même n'aurait su le dire. Peut être tout simplement n'attendait il plus grand chose de la vie. N'était il pas assez fou pour tenter un pas d'arme alors que son bras gauche n'était pas rétablit et qu son bras droit n'avait pas encore retrouvé toute sa vigueur ? Peut être voulait il se prouver qu'il était encore capable de faire quelque chose.

Au fur et à mesure qu'il se rapprochait, la nostalgie l'envahissait... Normandie... que ce mot sonnait bizarement. Il était étrange de constater que ces trois petites syllabes éveillaient en lui bien plus qu'une simple mélancolie ou qu'une sorte de noirceur. Tant de gens y étaient morts... pour des raisons pas toujours très honnêtes. Mais d'autres comme lui y avaient connu la gloire... A bien y repenser, il avait été fou... la jeunesse sans doute... mais elle n'expliquait pas tout. Maintenant il avait le recul nécessaire pour juger cette guerre qu'à la longue il trouvait plutôt inutile, voir stupide. Finalement, à par le temple sur le long terme, qui avait gagné quelque chose ? Personne, tout le monde avait perdu finalement.Et c'était le lot de bien de conflits.

Etrange destinée que la sienne, ami des puissants mais jamais puissant, récompensé mais jamais honoré, battu mais jamais détruit. Une vie pleine de paradoxes, de nuances et de complexité comme le montraient ses armoiries... le labyrinthe... la joute... tout avait un lien, il voulait tellement que sa vie ait un sens, qu'il puisse mettre, derrière ces actions un but précis, une destinée. Son propre parcours lui semblait tellement étrange qu'il voulait y mettre un sens. On ne souffre pas en vain, il fallait qu'il ai un but ultime, réel.

S'arrêtant à l'entrée, Corentin s'annonça lui même. Il n'avait pas besoin de herault pour celà.

Olà, de la forteresse, faites, je vous prie quérir dame Zalina que le Grand Maitre de l'Ordre du Temple est à vos portes.

Rose Délicate Nombre de messages : 1121 Date d'inscription : 01/05/2006

Zalina a écrit:: [Près des écuries]

Zalina revenait à l’écurie avec un nouveau lot de montures quand elle entendit quelqu’un l’interpeler. Elle se retourna et se trouva face à un jeune homme qu’elle n’avait pas encore vu mais qui connaissait son nom.
Elle regarda le présent offert et l’écouta sortir sa réplique. S’il y a bien une chose à laquelle elle ne s’attendait pas, c’était de recevoir un cadeau et de jolies phrases, bien qu’elle ne comprenne pas tout, plus habituée aux vocabulaires de soldats et des bas quartiers que de la Haute société. Elle chercha du regard le prince de son cœur. Jaloux comme il est l’Aragos, ne valait mieux pas le titiller. Cela dit, elle était pire que lui. Mais bon, un joli cadeau, çà ne se refuse pas.
Timidement, elle prit le bouquet en souriant à Luthifer.

Euh… Merci infiniment jeune Homme. Voici une offrande qui me va droit au cœur.
Vous connaissez mon nom, mais je ne crois pas connaitre le votre. Il me surprendrait d’avoir oublié le nom d’un si charmant Messire. Nous sommes nous déjà croisés ?
C’est en effet un bien bel animal que vous avez là. Comment se nomme-t-il ?

Luthifer la fixait avec insistance. La jeune fille sentait le rouge lui monter aux joues. Elle se réfugia contre l’encolure d’un des chevaux qu’elle menait à l’écurie et espérait voir son amoureux surgir. C’est finalement Caturix qui vient la sortir de son embarra.

Salut Frangin.
Ah çà. Tu sais bien que je ne suis jamais à court de travail à proposer. Tiens.

Elle lui tendit les rênes d’une des montures et regarda les écuries.

Tu crois que l’on va manquer de place ? Ca cela est le cas, on pourra improviser un près avec quelques piquets et une corde. Il y a encore tout ce qu’il faut sur le chantier.

A peine eut elle finit sa phrase qu’on la prévient de l’arrivé de deux messires qui la demandaient à l’entrée. Un peu surprise, elle tendit les autres rênes à Caturix et le laissa se débrouiller. Avant de partir comme une furie, elle se tourna vers Luthifer.

Jeune homme, vous n’êtes pas venu seul ?
Que diriez-vous de me raccompagner à l’entrée afin que l’un des Chevaliers vous raccompagne auprès de vos tuteurs ?

Rose Délicate Nombre de messages : 1121 Date d'inscription : 01/05/2006

Alsbo.le.Grand a écrit:: Le Marquis de Nemours avait fort bien dormi. La tente suédoise vendue en caisses et prête à monter était parfaite.
Certes le manuel en langue scandinave uniquement traduite en hongrois avait posé quelques soucis aux valets, mais les astucieux dessins de montage avaient suffit. C’était fou, tout s’imbrique dans ses tentes là, quelques coins, quelques chevilles, on emboite, on lève et hop.
Et en plus ils vendent le mobilier qui va avec, montable soi-même, vous arrivez avec votre chariot au magasin, et vous avez votre intérieur en boite, facile, rapide et pas cher.
Si on passait les noms cocasses des meuble, comme Björku, Ålmo, Ramvik et que sais-je encore, c’était bien agréable. Et si vous voyez ces magasins, de vrais halles, on vous donne une brouette, des valets en tenue jaune et bleue vous la remplissent de tout ce qui vous plait, et passage en caisse, chariot rempli, maison meublée.
Et donc, également tentes et mobilier de campagne.

L’Epine, était donc devant sa tente, allongé sur une chaise longue en bois de sapin pliable – Terje qu’y avait marqué sur la boîte - bien confortable, idéal pour profiter du petit soleil de l’époque.
Mais c’en était assez de la sieste. Et voila notre Marquis qui se lève.
D’un pas décidé il entra dans sa tente, se saisit d’un manteau, et sortit tel un coup de vent, laissant des domestiques désemparés.

Arrivant auprès de la tribune, il chercha son épouse et sa fille, il les vis qui observaient le premier pas d’armes où d’Azayes allait croiser le fer avec une Dame du sud du Royaume. Ca devrait être intéressant. Mais en l’occurrence, il cherchait plutôt à voir quelle intéressante et enrichissante rencontre il pourrait faire parmi les notables invités.
Il devait y avoir une table où une collation était servie, combler un appétit naissant était également au programme.
Sur place il vit de nombreuse personnes aller et venir, mais pas tant de figures connues, beaucoup de jeunes, peu de vieilles connaissances.

Rose Délicate Nombre de messages : 1121 Date d'inscription : 01/05/2006

~Adrian~ a écrit:: Errance innocente dans la forteresse - vers les écuries

Ce n'est pas que le jeune Vicomte suit sa mère à contre-coeur, mais presque. Non pas qu'il n'aime pas rester avec elle, mais c'est qu'il aimerait bien aller se perdre au milieu de toute cette foule intéressante dont bon nombre d'acteurs portent la même Licorne que feu son père. Pour son jeune esprit intéressé c'est là une sacrée épreuve que de ne point pouvoir satisfaire sa curiosité. Et puis qui sait, peut etre trouvera-t-il plus intéressant à faire? C'est sûr qu'avec sa mère adorée dans les parages c'est pas chose évidente pour faire un peu ce qu'on veut. Mais il faut rester discret et ne surtout pas laisser deviner ses intentions de fuite. Rien de tel pour cela que des regards et des sourires innocents, mélangés à quelques câlins : la Comtesse ne résiste pas. D'ailleurs quelle femme pourrait résister? Aucune. Elles sont bien toutes pareilles les bougresses.

Bon c'est quand elle veut qu'elle regarde ailleurs la Comtesse. Allez maman chérie que j'aime à la folie.Steu plait... Relache la pression...T'inquiete, j'irais pas loin. Promis, promis promis, promis de chez promis. Tu sais que tu peux me faire confiance...
Tiens tiens... Un coup d'oeil sur leurs mains encore unies. Ne dirait on point qu'elle relâche l'étreinte de sa main délicate? Serait-ce un signe que cette liberté tant espérée est enfin arrivée? Faut y aller molo quand meme, on ne sait jamais. Elle a l'oeil partout la Comtesse. C'est normal, c'est quand même maman. Mais bon au bout d'un moment c'est pénible. C'est plus un bébé. Il y a bien que la Comtesse pour y croire encore. Guillaume lui, il le traite comme un grand. Et c'est un grand d'ailleurs.
Le Gnome tente un pas de côté. Devant l'absence de réaction, il en tente un autre. Mais c'est parfait tout ça. Elle ne remarque rien.
- Tu restes là d'accord mon coeur?
- Vi maman...
Allez hop, un petit regard pour faire comme si de rien n'était. Bon c'est quand tu veux que tu retournes à tes occupations. Et ben tu vois quand tu veux... Elle est bien pratique c'est blonde là. Tonton Rhuy' il a eu une bonne idée d'en faire sa bonne amie.

Un autre pas vers la liberté, puis encore un autre. Et c'est parti!
Et voila notre Gnome, qui s'en va fièrement conquérir Ryes. L'attitude est noble, il se tient droit et s'amuse à toiser les gens qu'il rencontre du haut de sa petite hauteur. D'un pas digne et sûr de lui, il file droit devant lui, sans vraiment savoir où il va, et ne se souciant guère de sa mère, délaissée. Il cherche quelque chose qui pourrait avoir quelque intéret et qui pourrait lui passer le temps.
Soupirant et tirant une legere moue, rappelant son père, il erre dans le camp peu satisfait pour le moment de ce qui s'offre à lui. Ses pas de nain l'ammène jusqu'a l'entrée. Tant de gens qui affluent encore et toujours. Y avait moins de monde à Limoges! Mais y avait plus de jolies filles... C'est bien beau de regarder les gens aller et venir, mais ça va bien cinq minutes. Et si il allait voir du coté des écuries? Suivant un jeune écuyer qui a pris en charge quelques montures des nouveaux arrivants, il le suit jusqu'à destination. Restant quelques minutes à observer tout ce beau monde qui s'affaire à s'occuper des animaux, une silouhette attire son oeil. Doucement, comme pour ne pas attirer l'attention sur lui, il se positionne à coté du Capitaine de la Licorne et suit silencieusement et avec grand intéret chacun de ses faits et gestes.

Rose Délicate Nombre de messages : 1121 Date d'inscription : 01/05/2006

Deny a écrit:: [Ecuries]

Le Commodore d’Oc s’active autour de sa vieille jument, brossant énergiquement cuir, crinière et longs poils de queue, pensant les membres certainement endoloris en prenant grande attention à la patte arrière gauche abîmée, il y a maintenant bien longtemps, lors d’une quelconque bataille. Cette blessure à l’origine mal soignée a laissé séquelle fort visible à l’animal : une claudication prononcée au pas comme au trot qui lui donne une démarche reconnaissable entre toutes. Du galop voilà bien longtemps que le cavalier n’y a plus poussé sa monture.
Flattant l’encolure de la bête, Deny lui chuchote douces paroles.

Belle fille, tu vois que nous sommes encore parvenu à traverser les Royales Terres. Hé, Léonide, tu m’écoutes quand je te parle ?

Il fait alors volte face pour se placer face à la jument afin de la regarder dans les yeux - Hein ma vieille bourrique, t’es vraiment bien plus têtue qu’une mule – son regard est alors attiré par un moutard qui semble l’observer. Le gosse qui ne doit pas être très âgé, bien que les connaissances du Chevalier soient plutôt limitée en ce domaine, semble même particulièrement intéressé par les gestes effectués autour de la monture.

Le Commodore remplit d’eau fraîche l’abreuvoir et commence à remuer la litière afin de parfaitement la répartir autour de la bête. Le gamin est toujours là ! Epiant de ses yeux emplis de curiosité.

Hé p’tit ! T’es perdu ? – commence le Commodore – Faut pas rester là, ta Maman doit te chercher, hein. Pis ça peut être dangereux ici, les étalons et autres montures ne sont pas des joujoux pour jeunes garçons. Et t’approche pas de celle-ci – désignant alors sa vieille monture – elle aime pas les étrangers.

Enfin, peut-être est ce lui qui ne tient pas à être dérangé par un étranger, fusse t’il un mioche…

Rose Délicate Nombre de messages : 1121 Date d'inscription : 01/05/2006

Luthifer 'coutejamais a écrit:: Près des écuries

Et ouais, c'est la classe. Tout est dans la tenue, la causante - mince, la daronne a raison quand elle m'dit d'articuler. Si jamais elle l'apprend, elle va encore se pavaner des plombes et me l'rappeller jusqu'à ce que les vers me bouffent. Même si y'a plus d'chance qu'ce soit elle qui canne la première, vu qu'elle bouffe à peu près autant qu'un roitelet entre les mains de la Crevure - le fleurant et surtout surtout le poney que lui a offert la blonde qui lui sert d'daronne.

Bah je connais vot'nom grâce à ma daro... A ma bl... A euh... attend voir je l'connais son nom complet hein, elle m'l'a appris pour quand qu'on m'demande... Ah ouais Ilmarin d'Zailles. Un truc du genre...? Tu y direz pas hein que je me rappelle pu exa'tement? Elle dit qu'c'est important pour la mémoire de son pater.

Ce qu'elle est bien roulée quand même. Et pi, elle est pas tellement pu grande que lui hein? Y zont quoi... dix piges d'écart, max? Donc, dans dix piges, il aura le même âge qu'elle. Ouais. Parfait. Et pi, p't-êt' envisager de se mettre la corde au cou. Ses yeux sont si beaux qu'elle mérite ct'effort sans souci. Ouais, sans souci...

Comment qu'...? Luthi tiens! Euh... Nan... 'fin si... Me regarde pas comme ça, chais plus ce que je dis... T'es trop belle... Luthifer 'coutejamais... Un mélange d'ce que m'reprochait La fouine et Demi-lune et un code pour quequ'un qui est mort avant qu'je bosse pour lui... Hausser les épaules pour prendre un air dégagé et sûr de soi alors qu'il n'oubliera jamais ce corps allongé, plus froid que la Seine et plus raid qu'un passe-lacet.

Et mon canasson, non j'y ai pas 'core donné de quoi s'faire repérer... Donner un nom c'est important pas vrai? Et c'est le premier truc vraiment vraiment à moi que j'dois m'occuper et qu'on me fait confiance pour. Alors j'le soigne comm'je peux il baisse les yeux un instant. Elle lui a jamais dit comment ça se soigne et l'a fait le coq pour qu'elle soit fière. Et si c'qui faisait c'tait pas bon? Tu m'aideriez à lui en trouver un beau?

C'est qui ce poulet qui se la raconte là? D'où qu'ils les dérangent? Ah non, calme Luthi, c'est son frèrot. Et ça se respecte un frèrot. Il a le sens d'la famille le Luthi. Ses yeux vont de l'un à l'autre. Y'a pas photo, elle est bien la plus jolie, l'a aucun charme le jeune là. Aucun. Non. Elle a tout pris pour lui.
Un vent de panique gagne notre Courien de huit printemps. Pourquoi qu'elle s'agite d'un coup? Pourquoi qu'elle se prépare visiblement à se tailler plus vite qu'un cure-dent dans une bouche édentée? Et et et. Mais que fait Adrian ici? Pourquoi que la copine de la daronne le laisse se balader tout seul? Mais mais mais!!
Ah non, ça va. Un aut'gars qui a le même insigne que le régulier de la blonde s'occupe de lui. Bon. C'est top. L'est à nouveau tranquille pour se consacrer à sa nouvelle belle.

Nan mais y'a pas besoin de moi. Chuis grand maintenant et celui qu'je dois protéger est ent' de bonnes mains. Jeter un regard à moitié désespéré entre Zalina et Deny. Pourvu qu'il se foire pas sur ce coup, sinon, ça va chauffer dure les escourdes.
Je peux rester avec toi? Ton reniflant occupe mes pensées et tes yeux sont comme une mirante dans laquelle je voudrais clamser... Euh non non attendez, oublie tout!! J'entrave ton parfum qui me fait rêver et j'peux pas quitter tes yeux...

Marrant comme le tocquant qui s'emballe le fait pas taire une seconde. Et comme ça ranime son instinct originel de la Cour. Même si vu d'où elle sort, elle doit pas savoir qu'il est né près des Saints-Innocents. Elle mérite tellement mieux...

Rose Délicate Nombre de messages : 1121 Date d'inscription : 01/05/2006

~Adrian~ a écrit:: [Aux Ecuries - au grand désespoire d'un Capitaine ]

Pas un mot ne sort des lèvres de l'enfant. Le jeune Vicomte observe, le jeune Vicomte détaille, le jeune Vicomte examine avec minutie le Capitaine. Mais le jeune Vicomte n'écoute pas les conseils du Capitaine. Ben non... Ca ne serait pas drôle sinon. Et puis déjà qu'il a du mal à écouter sa jolie maman, ce n'est pas pour écouter un étranger. Esquissant un sourire amusé à l'adresse de Deny, il en profite même pour se rapprocher de quelques pas. Jouant du regard entre la vieille jument et so propriétaire, il secoue legerement la tete. Il doit pas être tout là lui, un ch'val c'est jamais méchant. Il doit pas savoir si prendre c'est tout. Faut tout leur dire à ses adultes... Faudrait peut être que quelqu'un lui dise la vérité à lui un de ces jours. Et si ce jour était aujourd'hui? Et que c'est lui qui lui apprend? Prenant un air faussement dépité, le gnome soupire.
- Un ch'val c'est gentil... ty sais pas t'y prendre c'est tout...
Ca mère aurait été là, elle se serait confondue avec un champs de pivoine. Adrian parle tres peu depuis la mort de son père, mais quand il s'y met, il ne retient pas ses mots, se souciant peu que cela puisse entrainer quelques mauvaises conséquences à son égard. Belle insoucience infantile... Mais lui il s'en fout, il est tout fier de lui.

Croisant ses petits bras sur son torse à lamanière d'un chef qui surpervise ses troupes, il ne quitte pas le Chevalier des yeux. Petit garçon bien sur de lui du haut de ses quelques courtes années. Il semblerait que sous certains angles il laisse deviner les mêmes traits que son géniteur. Et son regard où trônent deux perles d'un noir saisissant ne font que confirmer son ascendance paternelle.
- Et t'es qui toi...? Moi c'est Adrian... et ch'suis avec ma maman.... mais j'emmuyais alors ch'suis la... et toi tu fais quoi? Et tu connais qui là? Et t'as vu y a tout plein de monsieurs avec une licorne et tout... papa il avait la meme... et Guil'aume aussi il en a une. Et toi? t'en a une...?
Et c'est parti pour un taillage de bavette dont le Chevalier devrait raffoler...

Rose Délicate Nombre de messages : 1121 Date d'inscription : 01/05/2006

Ilmarin a écrit:: Quelque part au milieu des tentes aux armes de Delle, entre les mains de la Comtesse trop contente d'habiller son amie, en attente d'un Loup sauveur

Même Luthi l'avait pas sauvé. Ah le rat! Parti courir les Enfers seuls savent après quoi, probablement Zalina vu la question, mais quand même, il aurait pu l'aider. L'aider à repousser le moment de changer de tenue pour être à la hauteur de son rang de noblesse.

Soupir.

Et même les hommes d'armes étaient contre elle, ils avaient déjà monté une des tentes et trainé une des malles dedans. Et, évidemment, la sienne. Hein, tant qu'à faire. Comment leur reprocher? Ils obéissent à leur Capitaine et il avait sûrement dû donner les ordres pour prendre soin d'elle, comme toujours.
Le sourire épanoui de la Comtesse est sans équivoque: enfin. Enfin elle allait voir son amie pomponnée en dehors de cérémonies graves.

Soupir.

Comment lui reprocher ce désir, alors que Bralic n'était plus là pour lui tenir le bras? S'il arrivait malheur à la moitié de son âme, elle aimerait une présence pour s'amuser et lui changer les idées. C'était bien le moins, pour celle qui avait su gagner sa confiance si habilement au fil des semaines.
Et puis, suite à leur pacte-trève, Aurora s'occupe de Kalian et deux gardes sont perpétuellement à leur suite, au cas où. Donc pas d'inquiétude de ce côté.

Soupir...

- Ilma? T'es avec moi?
- Hein? Oui oui Dare, je suis avec toi. Tu vas te changer?
- Moi, je verrais après. On va d'abord te faire gagner ton rang, pour voir les yeux du Loup briller de fierté.

Et là voilà plonger dans la malle, sortir les instruments de camériste, enfin instruments de torture vu qu'elle ne savait pas à quoi servait la moitié; les vetêments soigneusement pliés sans plis, les accessoires. Tout le toutim quoi. Même la trousse de couture.

Et hop, au loin le bustier trop large. Jeter le pantalon défraichi par les routes trop parcourues de ces dernières semaines.
Non, Ilma, non, tes armes ne sont pas nécessaires. Ton épée? Avec une robe? T'es pas dingue?
Regard étonné de son amie découvrant une jarretière avec une fleur d'orchidée blanche, qui se révèle en fait être le pommeau d'un couteau savamment forgé.
Vestige du passé...

Et hop, on serre le corsage de la robe verte reprise pour souligner les formes qu'il lui reste encore. Va falloir que tu manges Ilma! Oui Dare, promis.
Et hop, on fait retomber les plis gracieusement. Non Ilma, pas ces bottes! Quoi? Elles sont pas belles? Non, pas celles-là point. Tu en as de très belles en velours, ce sera plus léger que le cuir! Groumph...
Et hop, un tabouret qui fait mal aux fesses amaigries. Tu as des cheveux magnifiques mais le chignon te va à merveille. On peut laisser la mèche enrouler dans le cou? Ben toute façon, pas le choix, elle refuse les épingles. Sourire, mèche de famille...
Et hop, maquillage. Souligner les pommettes, renforcer le vert si clair de ses yeux, la rougeur de ses lèvres.
Et hop, bijou autour du cou, des poignets, quelques bagues. Dare, tu as vidé ton coffret à bijoux ou quoi? Ben non mais tu en as pas. J'en avais... Je veux plus les mettre. Silence respectueux d'une amie qui sait qu'elle doit attendre les confidences.

- Voilà. Dommage qu'on n'est pas de miroir pour te voir. Rhuyzar ne va pas te reconnaître!
Elle éclate de rire, essayant de trouver ses marques dans cette tenue si inhabituelle. - Dis que je ressemble à un sac d'habitude!!
- Euh... Presque?

Nouvel éclat de rire. Au moins, elle fait rire son amie et c'est tout ce qui compte. Si seulement elle pouvait pareil avec Kalian. Trouver le moyen de lui faire retrouver la mémoire. En même temps, est-ce si nécessaire? Elle est à moitié folle mais au moins, elle oublie de croire que Geran est mort.
Soupir.

- Bon. A toi maintenant?

Elle s'approche pour écarter le pan de la tente pour la Comtesse, qui l'a prise de court et le fait avant elle. Un fard monte à ses joues, violent et brûlant. Non décidément, elle ne se fait pas à être une Dame. A se demander si les rares membres de sa famille qu'elle pourrait peut-être croiser ici la reconnaîtraient.
Elle plisse les yeux un instant sous la lumière haute du soleil, cherchant son Aimé des yeux. Le froissement indique que Daresha est sortie. Un dernier coup d'oeil alentour, le guetter...

Rose Délicate Nombre de messages : 1121 Date d'inscription : 01/05/2006

Deny a écrit:: [Ecurie]

Le Commodore, concentré sur les tâches qu’il lui reste à accomplir, ne prête plus attention au garçon, bien persuadé que ce dernier a pris peur et s’est enfuit. Puis soudain une voix fluette souffle.

- Un ch'val c'est gentil... ty sais pas t'y prendre c'est tout...

Exaspéré par l'audace du morpion Deny l’observe alors tout en continuant à flatter l’encolure de Léonide. Le regard sombre du moutard lui semble bien familier… Pourtant il ne se rappelle pas avoir chevauché une gamine avec ce même regard…
Et puis, en fait, ce n’est pas possible. Le Chevalier se rappelle parfaitement des rares courtisanes qu’il a parfois, rarement certes, culbutées. Mais bon, se dit il, il ne va tout de même pas commencer à s’enquiquiner avec un morpion, quand bien même il serait de lui.

Bon ! … - commence t’il à dire lorsque l’enfant, à priori peu inquiet de lui couper la parole, posté tel un guerrier de tout premier ordre annonce.

- Et t'es qui toi...? Moi c'est Adrian... et ch'suis avec ma maman.... mais j'emmuyais alors ch'suis la... et toi tu fais quoi? Et tu connais qui là? Et t'as vu y a tout plein de monsieurs avec une licorne et tout... papa il avait la meme... et Guil'aume aussi il en a une. Et toi? t'en a une...?

Le môme semble ne jamais vouloir arrêter le flot de questions qui sortent sans discontinuer de sa petite bouche. Aussi l’interrompt il.

Hé ! Gamin ! Le canasson là c’est le mien ! Ca fait d’avant même que ton géniteur ne pense à ta Maman que je m’le traîne. Alors t’imagines tout de même pas que tu vas lui rendre l’ouie, la vue et la démarche de son jeune temps ? C’est pour ça qu’il ne faut pas l’approcher ! Tu risques de lui faire peur et…

Hein ? Qu’a donc dit le marmot ? Papa il avait la même…
Ce moutard serait donc la progéniture de l’un de ses Frères…
Voilà peut-être qui explique la familiarité que son regard avait évoqué pour le Commodore…

Ton Papa avait une Licorne ? Grand bien lui fasse – rétorque Deny qu’y n’a véritablement pas l’intention de se coltiner le morveux plus longtemps, fils de Chevalier ou pas – Vas donc retrouver ta Maman qui doit commencer à te chercher partout et avoir peur qu’il ne t’arrive malheur. Quand tu la verras, dis lui que t’as vu le Sire qu’a un cheval boiteux. Peut-être saura t’elle te dire si j’ai également une licorne.
Allez, files maintenant !

Cette fois il en est sûr. Le môme va se sauver en courant pour retrouver les jupons de sa mère. Et le Capitaine pourra enfin reprendre les soins indispensables à sa bonne vieille bourrique…

Rose Délicate Nombre de messages : 1121 Date d'inscription : 01/05/2006

Zalina a écrit:: [Près des écuries]

Zalina ne put retenir un nouveau sourire en entendant Luthifer cafouiller sur le nom d’Ilmarin. Elle lui adressa un petit clin d’œil en lui promettant de ne rien répéter à la dame du Capitaine. V’là qu’il ne savait non plus comment il s’appelait… Ils sont bizarre les hommes. L’Errante ne les comprenait pas. Bon, elle aussi elle rougissait souvent. Mais son nom, elle s’en souvenait toujours. Faut dire que Petite Peste, c’est facile à retenir.

Et bien enchantée de faire votre connaissance, Messire Luthifer’coutejamais. Voilà un nom bien peut commun.
Si ce poney est à vous, rien qu’à vous, alors c’est à vous de lui trouver un nom. En fonction de son caractère, c’est mieux. Le Capitaine Deny qui est là bas, il sait bien s’occuper des chevaux. Il pourrait vous montrer comme on fait.

Mais visiblement, le gamin n’était pas décidé à rester avec Deny et Adrian. Pas moyen de le laisser tout seul dans tout ce monde non plus. Plus qu’une solution… Si Aragos voit çà, il va rigoler ou piquer une crise… Puis l’tonton Poutous… Où ils étaient passés ces deux là d’abord ? On respire, un problème à la fois. On la demandait à l’entrée. Alors direction l’entrée…
Zalina suivit le regard désespéré de Luthi. Deny semblait s’occuper d’Adrian. Si Guillaume s’en était sorti avec le fils de Bralic, le Capitaine devrait s’en tirer aussi. Elle haussa les épaules et entraîna Luthi avec elle vers la porte.

Si le parfum des écuries vous fait rêver, peut être devriez plutôt rester avec le Capitaine et le jeune Vicomte Adrian.
M’enfin, si vous tenez tant à ne pas ma lâcher, venez avec moi.

[A l’entrée]
Zalina arriva à l’entrée accompagnée par le jeune Luthifer. Elle salua le Grand Maistre du Temple.

Bonjour Messire. Avez-vous fait bon voyage ? Comment se porte la famille De Montmorency ?
Le Pas d’armes a commencé un peu plus loin. Vous pouvez vous y rendre tout de suite si vous le désirez. Si vous avez besoin de quelque chose, n’hésitez pas à nous demander.

Après une révérence à Coco, elle se tourna vers la délégation de Guyenne composée de Toucoul, du Commandeur Kratos et de sa future sœur Cerri. Visiblement, le Commandeur n’était pas de bon poil aujourd’hui. Valait mieux pas l’embêter…

Bonjour à vous trois et bienvenu. Vous avez fait bonne route ?
Je vous présente Messire Luthifer’coutejamais qui vient nous rendre visite.
Jeune homme, voici le Commandeur Kratos, sa sœur Cerridween et le Comte de Melle, Toucoul du Mulet Blanc.

Je suis heureuse de vous revoir Monsieur le Comte. Bonne chance pour le Pas d’Armes.
Il a commencé il y a quelques temps. Aragos et Baillant ont dut prendre le chemin de la taverne.
Je peux avoir une bise avant que vous alliez les retrouver et finissiez complètement saoul ou trop abîmé par le combat ? Dame Florie n’est pas venu avec vous pour vous surveiller ?

Rose Délicate Nombre de messages : 1121 Date d'inscription : 01/05/2006

~Adrian~ a écrit:: Ecurie - Un petit gnome résiste encore et toujours au grand Chevalier

Penses tu... Aller retrouver maman? Non mais il est fou lui? C'est qu'il est mieux là qu'avec elle. C'est pas qu'il l'aime pas, mais il est quand meme mieux là. Et puis... Il est sûr qu'ils vont bien s'amuser tous les deux. En plus le Chevalier semble s'emballer avec grande facilité et franchement? Franchement c'est rigolo. Papa aussi il était pas facile, mais il aimait bien l'embeter. Bon certes, il en a eu quelques retours fort mérités, mais ça l'empechait pas de recommencer. Et là, pas sur que lui il ai l'audace de lui en coller une. Maman elle laissera jamais faire de toute façon.

Toujours planté juste a coté de la stalle où Deny s'occupe de sa bestiole, le gnome ne bouge pas. Mais alors pas du tout de chez pas du tout. Il peut rêver lui.
- Allez, files maintenant !

Sans quitter Deny de son regard décidé, il secoue négativement la tete pour bien lui faire comprendre que c'est non de chez non. Pour le reste il n'a franchement rien écouté ou du moins, il n'a plutot rien retenu. Disons que la tirade était trop longue pour sa jeune cervelle. Enfin il notera qu'il sait toujours pas comment il s'appelle lui.
Quoiqu'il en soit, le Chevalier ne veut pas de lui, et bien tant pis. Il devra faire avec.
- Faut pas estre énervé avec les ch'vaux... y z'aiment pas ça... c'est maman qui l'a dit... C'est sur qu'si t'es pas gentil et ben ton ch'val y s'ra pas gentil...
Envie de provocation? Envie de défi? Certainement oui. Le jeune Vicomte n'aime pas qu'on le rejette ni qu'on l'ignore. En titillant un peu le caractère du Capitaine, nul doute qu'il aura ce qu'il veut.
Et il ne lachera pas l'affaire.
Il fronce les sourcils, se redresse et bombe le torse. Effrayant n'est-ce pas?

- T'es qui...? Tu peux dire a moi... Et pis si t'as une licorne t'as pt'etre connu mon papa à moi... dis? Tu l'as connu?

Rose Délicate Nombre de messages : 1121 Date d'inscription : 01/05/2006

Deny a écrit:: [Ecurie]

Le morveux ne semble nullement impressionné par le Capitaine, la preuve il est toujours là, à l’enquiquiner avec ses affirmations de petit garçon qui n’ont comme référence de la vie que ce que leur raconte leurs petites mamans chéries.

- Faut pas estre énervé avec les ch'vaux... y z'aiment pas ça... c'est maman qui l'a dit... C'est sur qu'si t'es pas gentil et ben ton ch'val y s'ra pas gentil...

Deny s’amuse même de voir le minot bomber le torse mais est bien mal à l’aise de le voir encore lui coller aux braies. Il va tout de même falloir qu’il trouve une méthode pour se débarrasser du petit bout d’homme…
Qu’est ce qui peut donc intéresser un morpion haut comme… Comme quoi d’ailleurs ? Comment disent-ils déjà ? Haut comme trois choux ? Oui, voilà, c’est ça ! Haut comme trois choux ! C’est d’ailleurs certainement pour cela que les mères appellent leur rejeton « boud’choux »…

Deny aperçoit alors Sœur Zalina qui semble s’occuper d’un autre mouflet et s’apprête à l’interpeller pour lui confier celui qui le colle de bien trop près lorsqu’il la voit se diriger rapidement vers le poste de garde de l’entrée. Zut – se dit il – raté pour cette fois.

- T'es qui...? Tu peux dire a moi... Et pis si t'as une licorne t'as pt'etre connu mon papa à moi... dis? Tu l'as connu?

Le gamin ne semble vraiment pas décidé à s’en retourner dans les jupons de sa mère.

Bon, boud’choux, faut que je te le dise combien de fois ? Tu comprends ce que je te dis au moins ? Hein ?
Vas donc retrouver ta mère, j’ai autre chose à faire que de ne perdre mon temps avec un lardon de ton espèce. Elle te le dira elle si j’ai une licorne et si, de ce fait, j’ai pu connaître ton papa.
Je suis sûr en plus qu’elle est inquiète à ton sujet, tu ne veux quand même pas qu’elle s’affole de peur qu’il ne te soit arrivé malheur. Alors files ! Sinon… ???

Oui, c’est vrai ça, sinon quoi ? Lui coller une grosse torgnole ? Hum, pas sûr que cela soit du moindre effet. L’envoyer curer les douves ? Ils n'en ont pas creusé autour du camp et le gamin serait certainement trop heureux de se rouler dans la bouillasse. Il lui faut impérativement trouver quelque chose au cas ou le mouflet s'entête encore...

Rose Délicate Nombre de messages : 1121 Date d'inscription : 01/05/2006

*AurOrA* a écrit:: Un regard vers la mâtine. Soupire. Un mot peut-être pour la dérider ? Non, la laisse camper dans ses noires pensées. En attendant il lui faut se débarrasser de ses nippes qui l’engoncent. Retrouver la douce fraîcheur de la soie sur sa peau et aviser. Repérant avec satisfaction son coffret, le tire vers elle. Aurore sait déjà quelle tenue elle portera ainsi que Kalian. Sa bouche dessine un pli cruel. Quand son amie va s’apercevoir qu’elle a une robe pour elle… S’agenouille. Ouvre la caissette de bois. Extirpe les deux ornements prévus pour la journée. La première noire et verte en soie agrémentée de dentelle de Sais avec laçage latéral, destinée à la métisse. Et la deuxième, la sienne, pourpre et or en velours satinée se resserrant par devant.
Ne pouvait-on être mercenaire et être friande d’habits fait sur mesure ? D’autant plus quand on savait que la chienne les faisait faire à milan capitale de la mode.

Commencer à défaire le lacet de son corsage lorsque ses plaies se rappellent à son bon souvenir. Sans cette douleur lancinante, elle aurait découvert ses bandages. La demoiselle d’Azayes avait beau avoir perdue la raison, elle n’en restait pas moins un témoin dont elle se passerait. Passer derrière le paravent. Entreprendre de se dévêtir. Incliner la tête en espérant qu’elle ne se soit pas éclipsée. Les gardes sont dehors…
Défait les braies fautives. Les laisse glisser le long du galbe de ses cuisses. L’envoie du bout du pied rejoindre la chaise - encore que la créature aurait préféré les brûler mais c’est un emprunt à la blonde Ilmarin – procède à une ablution sommaire.

Kalian ? Enduit ses cataplasmes de potion à base de chèvrefeuille, enroule une partie de son corps dans un bandage. Enfile une chemise décolletée à manche longue en guise de sous-vêtements. Se plante devant elle. Arrête donc de faire une tête pareille ! Attrape et lui jette le tissu. A Rome faisons comme les romains. Se glisse dans sa robe. Habillé comme ça personne ne viendra nous causer soucis et nous pourrons déambuler. Lace les fils d’or de son corset. Va se placer devant le miroir en cuivre de son coffret. Met sa poitrine en valeur. Récupère son peigne. Se retourne en le brandissant telle une arme et découvre que sa compagne est partie. Kalian ? Kalian ? Grrr

T’excite pas chui là. J’enfile l’horreur que tu oses appeler robe. Explique c’qu’on va faire.

Elle aboyait plus qu’elle ne parlait. La créature sentait chez son amie l’agacement d’être au chapitre mais qu’importe, fois de Constantine elles allaient s’amuser. Pendant qu’elle peignait sa brune chevelure, la créature faisait le tour du pavillon en toile. Tressa une natte qu’elle glissa du coté - gauche -de sa cicatrice pour la dissimuler.

On s’éclipse d’ici sans se faire voir de la garde de Delle sinon ils vont nous empêcher de tourner en rond ! Lui balance une paire de mule en vair alors qu’elle ressort habillé comme une dame. Les lâches.

Hors de question que je mette ces choses. Mes chausses feront très bien l’affaire. Attitude hautaine. Kalian bien décidé à n’en faire qu’à sa tête râle.

Allez enfile-les ! Tu vas pas mettre des chaussures usées avec cette robe !

Non. J’suis pas à l’aise avec ca. J’l’ai mise juste pour pouvoir sortir d’ici sans qu’on vienne m’chauffer.

A force d’arguments plus ou moins vaseux, Aurora réussit à faire mettre la paire de mules à son amie.

Ecoute, se met à chuchoter. En arrivant à Ryes, j’ai vu qu’il y avait une taverne. On sort d’ici en douce et on va visiter la cuisine et la cave si possible.

Sachant pertinemment, que si les deux femmes sortaient par le rideau, elles seraient suivies par la garde de Delle. Aussi, Aurora chercha faille dans le tissu pour faire sortir sa compagne en douce.

Messieurs, mince sourire en sortant devant les hommes qu’Ilmarin avait fait poster pour sa sœur. Damoiselle d’Azayes fatiguée par le voyage se repose. Pour ma part je vais à la taverne.

Rose Délicate Nombre de messages : 1121 Date d'inscription : 01/05/2006

Luthifer 'coutejamais a écrit:: Paraît que c'est la lourde... Y'a du beau linge, faut que j'assure...

Crotaille et recrotaille! Luthi, 'spèce d'empaffé, dis queque chose!

Mais non Dâme Zalina, c'est pas le reniflant des canassons qui me fait triper, c'est le tien!!

Luthi, pu*** cause correc sinon elle va se tirer plus vite qu'une meule de foin dans la gueule d'une vache!!
Mais bon, au moins, elle te garde près d'elle. Y'a pas à tortiller du fion pour se soulager droit, elle est vachtement plus belle que Daresha. Faudra, en galant Page, qu'il parle à la Brune. Quand même, il a toujours une pensée pour elle...

euh... Luthi... Simplement Luthi siouplait... Luthi, page de Saint-Front d'Alemps et de Delle. Chuis qu'un page, pas un Messire... Un page...

C'est dans ces moments-là qu'il se rappelle ce qu'il est: un courien sauvé par la blonde Ilmarin, à qui elle se crève à enseigner les bonnes manières, le parler correc et la tenue et lui l'a remercie en faisant le fieràbras. T'es qu'un imbécile Luthi.
Fouillant dans sa caboche de toutes ses forces, il se rappelle ce que sa daronne lui a appris: il plonge son torse en un salut qui se veut respectueux et décide de tenir sa langue derrière ses chicots. Enfin, au temps de l'âge de feu. Nan autant que faire un peu? 'fin bref, comme il peut.

Et puis après tout, la blonde l'a pris à son service pour de bonnes raisons. Pas de raisons d'avoir honte. Il se redresse alors, découvrant ses fameux chicots dont il pensait y'a un instant, chicots bien blancs, fier de les avoir encore tous, pas comme Demi-Lune qui en a paumé la moitié en se vautrant sur les pavés du parvis de la priante de Paname.

Ici présent pour faire honneur à mes dar... Mes pat... Mes employeurs, Ilmarin et Rhuyzar en aidant la belle Dâme Zalina à ne pas salir ses pogn... Ses mains dans de basses manoeuvres. En quoi puis-je z'être utile ma Dâme?

Rose Délicate Nombre de messages : 1121 Date d'inscription : 01/05/2006

Kalian a écrit:: Bon… Elle avait fini par se prêter au « jeu » de sa nourrice. Non pas sa nourrice, la nourrice de son fils. Elles devaient aller se balader et passer le temps pendant qu’une autre se pavanait au bras de son compagnon. Oui, mais pour sortir, il fallait se changer. Se changer pour mettre une robe… Une robe !!! Depuis quand Kalian portait des robes !? Depuis jamais ! Bien, au moins là-dessus, les choses étaient claires… Enfin peut être pas tant que ça vu qu’elle était fagotée n’importe comment avec un espèce de rideau verdâtre sur elle… Aurora avait beau lui avoir dit qu’elle était superbe dans cet accoutrement, la jeune femme têtue n’en avait pas cru un mot.

Bon pas tout ça, mais il était temps de s’éclipser en douce. Aurora était partie par la « porte » de devant, occupant les gardes, pendant qu’elle, elle sortait tout gentiment par une faille qu’elle avait trouvée dans le tissu de la tente. La dague de Kalian aida quelque peu à agrandir la faille, pour qu’elle puisse s’y glisser plus facilement. La dague tomba sur le sol pendant qu’elle entreprenait de sortir discrètement. Faudrait pas que le reste du camp la surprenne… Que dirait-il ? Mieux valait ne pas le savoir. Et mieux valait faire en sorte de revenir avant que la blonde vienne faire sa tournée pour vérifier que tout se passait bien.

Ah oui, marcher avec une robe et des chaussures à talons immondes, recouvertes d’une espèce de fourrure, c’était autre chose que les pantalons et chemises. Mais il faudrait faire avec pour ce coup-ci, vu qu’elle circulerait soit disant mieux dans cette accoutrement. Un pas après l’autre…

Aïeuh ! M**** ! Comment on peut marcher avec ces machins là !? On se tord les pieds tous les pas !

Elle sent le rouge monté à ses joues alors que les regards se tournent vers elle. Elle devait passer pour une Dame, pas une domestique déguisée en Dame… Redresser les épaules, tenter un sourire crispée, assurer son regard alors qu’elle regarde les quelques personnes présentes. Ne pas se faire remarquer on avait dit…

Elle reprend son chemin comme si rien n’était, cachant du mieux qu’elle pouvait son trouble. Ne pas regarder les gens, se concentrer sur sa marche. Un pas, puis un autre. Non, pas comme ça, on dirait un enfant qui apprend à marcher ! On dirait Geran qui fait ses premiers pas… Une boule se glisser discrètement dans son estomac. Non, non, ne pas y penser. Son fils va bien, il est juste à la campagne, le temps qu’elle aille mieux. Mais elle va très bien bon sang ! Et voilà ! Suffit qu’elle s’énerve pour se tordre à nouveau le pied.

Bon, on respire, on y va tranquillement. Non, en fait on se dépêche de déguerpir d’ici avant que les gardes comprennent qu’ils se sont fait berner par Aurora et que la sœur de la compagne du Vicomte a mis les voiles sans eux ! Un regard à gauche, un à droite et… Au diable ces maudites mules ! Elle tente de se pencher, encombrer par cette maudite robe que des cordons s’amusent à serrer au niveau du buste. Sans parler de son flanc qui tire encore, voir même la brûle. Bon… On s’accroupit avec une grimace accompagnant le mouvement. Les chausses sont retirées rapidement et… Enfin pouvoir marcher plus facilement, mules en main, pour prendre le chemin de la taverne où la nourrice l’attend bien sagement. Enfin sagement…

Rose Délicate Nombre de messages : 1121 Date d'inscription : 01/05/2006

coco_the_killer a écrit:: Il n'eut guère à patienter longtemps, les licorneux s'étaient empressés de faire parvenir sa requête. Il nota le soucis de bien faire... de bonnes relations possibles en perspective ? Après tout pourquoi pas... C'était tellement plus simple de ne pas se taper dessus... Bah, on verrait bien, et puis ce n'était pas son boulot... On l'appelait plutôt quand il fallait casser de l'anti-aristo.

Devant la révérence de Zalina, il inclina légèrement la tête, histoire de lui faire comprendre qu'il ne voulait pas de marques de respect de ce type... lui parler avec sympathie, même forcée, lui suffisait. Les questions le mirent mal à l'aise... comment lui faire comprendre ? Elle ne le pourrait pas... elle servait fidèlement son roi. Après tout, c'était tellement plus simple de se battre pour quelque chose de consistant, de matériel... mais tellement plus difficile de se battre pour des valeurs, pour des concepts... lui même n'y était pas parvenu... Il la regarda en biais... il ne voulait pas qu'elle puisse lire dans ses yeux. Mais il s'autorisa un léger sourire qui le faisait presque paraître absent.

Bonjour ma dame, que la bonté d'Aristote vous accompagne. Il sourit cette fois un peu plus. Cela faisait bien longtemps que mes yeux n'avaient put contempler votre doux visage et je dois dire que c'est comme si mon coeur n'avait plus vu le soleil depuis tout ce temps.

Il cligna de l'oeil, façon de dire qu'il la taquinait, bien que la partie sur le doux visage n'était pas entièrement fausse. Il voulait surtout lui faire comprendre qu'il était toujours agréable de revoir des personnes connues.

La famille se porte euh... je ne sais pas trop à vrai dire... Aux dernières nouvelles, certains membres tentaient un redressement spectaculaire... donc on verra bien. Il s'inclina à nouveau légèrement. Enfin je parles, je parles, mais vous me dites que le pas d'arme est commencé... Je me hâte afin de ne point trop paraître en retard.

Sans attendre vraiment de réponse, il se retira poliment puis se dirigea dans la direction que Zaline lui avait indiqué.

Rose Délicate Nombre de messages : 1121 Date d'inscription : 01/05/2006

Zalina a écrit:

[A la porte]

Citation :: Mais non Dâme Zalina, c'est pas le reniflant des canassons qui me fait triper, c'est le tien!!

Zalina leva un sourcil. Quelle pouvait être son reniflant après avoir passé la mâtiné à nettoyer les étalons et juments des invités, brasser la paille et le foin, transporté des seaux d’eau qui l’avait trempée des pieds à la tête ? Au moins, cette fois, elle avait réussi à éviter la robe et la jolie coiffure. S’occuper des chevaux était l’excuse parfaite. Mais il faudrait pourtant qu’elle finisse par se changer et enfile cet instrument de torture une fois tous les chevaux arrivés, nourris et soignés. Cette perspective lui arracha une grimasse. Pourquoi avait il fallut qu’elle naisse fille et pas garçon ? Fille et traitée de Dame en plus… Ah non, ce n’était pas sa journée.

Zalina parut réfléchir une seconde puis elle se tourna vers Luthi. Elle laissa une nouvelle seconde s’écouler en le fixant puis finit par lui proposer son idée.

On va faire un marché Messire Luthifer’coutejamais. Je ne suis pas plus Dame que vous dites êtres Messire.
Alors j’accepte de vous appeler Luthi si vous me promettez de ne plus m’appeler Dâme Zalina. Tout le monde m’appelle Petite Peste.
Puis même si vous êtes au service de mon Capitaine, vous êtes ici en invité. Alors si on allait plutôt prendre un petit verre à la taverne ? Je suis sure que Sœur Well a du lait et quelques bons gâteaux.

Zalina se redresse et continue à l’attention de ses amis de Guyenne.

Et quelques bonnes liqueurs, à n’en pas douter.
Vous nous accompagnez, Dame Cerri ? Pour l’instant, je n’ai pas entendu de cris. Le Pas d’armes doit se dérouler sans trop de soucis. Sinon, un des frères viendra nous chercher.
Messire Toucoul, Commandeur Kratos, venez vous aussi en attendant que Monsieur le Comte soit appelé à la Lice ? Ou préférez vous aller voir les autres concurrents ?

Rose Délicate Nombre de messages : 1121 Date d'inscription : 01/05/2006

Cerridween a écrit:: La rouquine regardait le spectacle un sourire en coin. Quel joli petit couple ! Un petit môme collait de près la jeune licorne qui ne semblait pas à son aise en sa compagnie ou tout du moins pas enchantée pour deuxdeniers. Le jeune Luthi, puisqu'apparamment il voulait qu'on le prénomme ainsi, ne s'entendait pas plus pour parler à la jeune fille, en lui donnant des "dame" et des compliments... la connaissant assez pour savoir qu'en manières, elle n'y connaissait once, elle savait qu'elle grinçait des dents.

Voilà qui promettait une journée savoureuse de bon mots, se dit la belle rousse toujours d'accord pour participer ou être spectatrice de joutes, verbales ou équestres.

Vous nous accompagnez, Dame Cerri ?

La rousse n'en attendait pas moins. Tout récemment arrivante dans l'ordre, elle ne savait ni où aller, ni où se mettre et encore moins comment se rendre utile. Le sourire qu'elle fit à Zalina était reconnaissant :

Ce sera avec plaisir, Zalina, comme toujours... et puis tu me connais, je en suis pas la soeur de mon frère, tu me parles de liqueurs, je te suis même en enfer s'il le faut...

Puis regardant, son ami Toucoul du coin de l'oeil, taquine :

J'irai voir mon cher Comte de Melle se vautrer dans la poussière un peu plus tard...

Sujet: Re: 06/10/1455 Chapitre de la Licorne - Les Arrivées

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